Le
lecteur avisé me pardonnera sûrement certains anachronismes.
L'historien cherchera à savoir si les dates concordent, si les
évènements racontés ici sont vrais. Qu'ils me pardonnent.
Je
suis passé au hameau des Combes plusieurs fois. Au-delà des
dernières maisons, après le parking, un chemin mène dans le vallon
des Combes, au départ des sentiers de randonnée, là où le canal
commence.
On
me croira ou pas, on me prendra pour un illuminé, mais je vous jure
que l'histoire que vous venez de lire m'a été dictée là bas par
une voix intérieure. Comme si les âmes des morts rôdaient encore,
et attendaient leur libération, pour enfin abandonner le territoire
de leur vie terrestre.
Deux
cents mètres de chemin où la voix se fait entendre. En montant
comme en descendant.
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