Rose-Hélène Tremblay habite la Baie des Chaleurs. Elle a étudié en philosophie et en arts, travaillé en éducation et en agriculture. Elle milite dans des groupes voués à la défense de l’environnement. Dans les années 1970, elle s’est impliquée dans l’animation et la publication d’une revue littéraire contre-culturelle : Écrits. Membre d’un collectif de création « Les Inéditions » elle a contribué à la conception et à l’édition de plusieurs livres d’artiste. Elle
a remporté le prix littéraire des
associés en 1990 pour un
récit La Vallée des Épilobes.
Dans les années 2000, elle a
aussi participé activement au rayonnement de la
littérature dans sa
région comme membre du Regroupement des Écrivains
de la Gaspésie. Sa démarche
artistique est sans doute
une forme d’archéologie de la mémoire
vivante et collective.
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Se souvenir
et se guérir, nous dit-elle, sont deux verbes pronominaux
qui se
conjuguent de la même manière. Toutefois, le verbe
guérir peut
être utilisé de manière transitive
directe. On peut guérir
quelqu'un (forme active)ou être guéri par lui ou
par elle (forme
passive). Contrairement à se souvenir qui ne peut
être utilisé que
sous sa forme pronominale active. On ne peut pas souvenir quelqu'un
ou être souvenu par elle ou lui. Il faut, pour se souvenir,
le faire
par soi-même. La conjugaison du verbe passe par le « je
me souviens » .
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